Chapître 2- Le Seigneur Geollyn

- Je sais, dit Elviondel, mais les autres ne doivent pas savoir pour l'instant. Ai-je ton soutient dans cette affaire Isithradë?

- Bien sur Elviondel, Glithrambor n'en saura rien.

- Merci Isithradë.



Les pas d'Amanis et de Kanael ne passait pas inaperçu dans les vastes escaliers de Vilmarith, le palais du seigneur Geollyn. Le palais, relique d'un âge passé, représente un style architectural qui n'a pas d'égal dans les cités modernes. Sculpté, gravé, travaillé par les anciens, le palais de verre brillait de milles éclats. De l'endroit ou ils étaient rendu, les deux elfs dominaient Glithrambor, et ils pouvaient aisément voir sous leurs pieds les habitants de la cité qui se rassemblait devant Gal-Melef et d'autres qui s'agîtaient sous le porche de l'impressionnant temple de Aerandir Tasartir. Il ne faisait aucun doute que la rumeur du cadavre avait trouvé son chemin jusqu'à eux. Au-dessus d'eux, le seigneur Geollyn observait leur ascension, le coeur lourd de préoccupation.

Kanael s'avance accompagné de sa soeur et rendu pret du seigneur Geollyn il s'incline.

-Seigneur, vous semblez déjà au courant de nos péripéties dans les bois. Si vous avez des questions nous nous ferons un plaisir d'y répondre. J'ai également des renseignements ... euh... étranges que j'ai recueilli dans la belle citadelle. Emballants, mais étranges.

Geollyn n'était pas seigneur de Glithrambor pour rien. Il avait tout d'un souverain. De sa posture, qui rappel à tous sa position, à son ton et ses manières, il règnait avec grâce et honeur sur la cité elfique. À maintes reprises, il confirma son autorité et conforta son siège par des exploits aux combats, par des discours étoffés et des débats d'idéaux ou il défaisait ses adversaires par des prouesses mentales. À ses côtés, Isithradë ne daigna même pas prêter un regard sur les deux jeunots, mais ceux-ci ne purent s'empêcher de la remaquer, sa longue chevelure ondulante éclipsant pour un bref instant la beauté du palais. Sa peau, qui enveloppait son corps dans une douce auréole de lumière, lui donnait un teint plus vivant que n'importe quel Aldris. Certain disait qu'on pouvait se noyer dans son regard, et qu'en fait, elle serait une enfant de Celithrathien, la déesse de la beauté et de la perfection.

Dans la salle, quatre Driarrars ornaient les murs de leur présence et rendait la rencontre plus cérémonieuse.

-Je me suis toujours demandé quand vos problèmes vous mènerais jusqu'ici, jeunes Arabiraheal. Kanael, votre curiousité et votre... don pour les découvertes ne pouvaient faire autrement que de vous conduire à l'ascension de Vilmarith. Avouer que vous avez bien envis d'explorer ses murs et corridors, y découvrir les secrets qu'ils renfermes? Quand à vous Amanis, je croyais que ce serait lors de votre entré chez les Nardurils.

Désolé seigneur, moi aussi j'aurais aimée seulement venir ici pour mon entré chez les Nardurils. Mais le destin en à fait autrement, lors de ma journée de congée que j'ai passé dans les boisés, un incident ces produits. (explique l'incident) et je croiais bon que vous sachiez ce qui ces vraiment passé.

De plus j'accompagne mon jeune frère Kanael qui parêt à des informations pour vous sur son séjour à l'étrangé.

Détachant difficilement les yeux d'Isithradë, Kanael tourne son regard vers Geollyn.

-Euh ... oui ... euh, j'étais dans une auberge de Honasperg quand, à une table voisine j'ai entendu un humain parler de ses aventures à son compagnon. Il parlait d'un endroit où il avait trouvé des tomes et des bijoux, ayant affronté des bêtes terribles. Étant d'un naturel curieux, comme vous semblez le savoir, j'ai cherché à en savoir plus et j'ai suivi les deux hommes, lorsqu'ils sont sortis, pour écouter leur conversation. Ce que j'ai entendu m'a étonné. Ils parlaient d'une terre elfique perdue, que même nous, les elfs, ne saurions pas localiser. Une terre remplie de joyaux, de reliques. Il y avait affronté une créature qui crachait du feu par les mains, une créature nauséabonde, noircie par le temps, disait-il. Je me suis dit qu'il inventait tout ça, que c'était impossible, j'en aurais entendu parler. Cette terre avait même un nom, comment c'était déjà, ah oui, Unoriand. Comme je disais je croyais qu'il mentait, mais l'homme avait une carte qui, disait-il, y menait. Quand l'homme a repris la carte des mains de son compagnon pour la remettre dans son sac, il a dû faire un faux mouvement car la carte est tombée par terre et il a continué à marcher, sans se rendre compte de sa bévue. J'ai pris la carte et j'ai hésité longuement à aller lui remettre, mais je me suis dis que mon devoir était de vous la montrer pour que vous sachiez que je ne mens pas et qu'il y a peut-être du vrai dans ce que cet homme disait. Imaginez! dit Kanael en fouillant dans son sac, une terre elfique ancestrale que nous aurions oubliée! Ah la voilà, dit-il en tendant la carte au seigneur Geollyn.

edit: typo

- Kanael, tu as bien fait de m'emmener cette carte. Je l'étudierai avec attention. Unoriand....

Il se retourna à moitié vers Isithradë et son esprit le quitta un instant pour toucher Unoriand puis, le regard sur la carte entre ses mains, il revint face à Kanael.

- Bien, pour ce qui est du cadavre, je veux que vous restiez dans les environs, au cas ou nous découvrions quelque chose de nouveau à son propos.

Sa voix était toujours aussi posé et assuré.

-Il portait la marque des Augthaus, le médaillons de feu. Je ... je vais penser à tout ceci. Merci à vous deux, vous pouvez disposer.

Isithradë porta son regard sur l'horizon...

Merci mon seigneur de nous avoir acceuilli.

Amanis s'incline devant lui

Viens Kanael, retournont à la maison. Notre mère doit être inquiète.

Kanael, en s'éloignant, se retourne.

-Si vous décidez d'envoyer des gens pour explorer, vous penserez à moi, je suis très intéressé. Sur ce, Madame, Monsieur, bonne journée.