Chapitre 3 - L'éveil

-Profitant du fait qu'Amanis attire l'attention, Kanael s'esquive dans un couloir adjacent.

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-Attendez je vous prie.

Après quelques pas, Kanael s'arrête et attends pour voir si c'est bien à lui que l'on parle.

Rassuré, il repart en douce en quête de la carte.

Amanis se retourna pour faire face à son interlocuteur

-Vous veniez offrir votre aide? Je la prends volontier. Allez dans le jardin de Miojoess trouver dame Halissilia, et donnez-lui ceci." Il sorti un petit anneau d'une bourse et la mis dans le creux de la main d'Amanis. "Rappelez-moi votre nom s'il-vous-plaît?"

Amanis Arabiraheal maitre.

Je vais aller lui la donnée de ce pas.

-Merci mon enfant. Revenez me voir ensuite je vous prie.

Amanis part pour le jardin de Miojeess pour trouver dame Halissilia, en laissant son frère en arrière. Elle sait qu'elle ne peut plus rien faire pour l'aider.

Dans le jardin de la cour du midi, à l'intérieur du palais, Amanis trouva trois femmes elfique, discutant entre elle au pied d'une fontaine de laquelle jaillissait une eau pure qui répendait un fin nuage de goutelettes. Tous plus grande qu'elle, elles arboraient plus de bijoux que ne pouvaient en contenir le palais.

-Que voulez-vous? demanda maladroitement celle qui portait une coiffe, d'une voix aiguë et peu mature.

Pendant ce temps.. Kanael ouvrit une porte... et vit le Seigneur Geollyn, étandu dans un grand fauteuil, qui discute avec une femme qui est dos à Kanael.

Bonjour mesdames, je suis à la recherche de dame Halissilia. J'ai un paquet pour elle de la part de Elvaldur Tadrierion.

Les trois femmes pouffèrent de rire. - Pour qui ? Ha ha! "

Dame Halissilia, c'est très important.

-Oui? dit une voix faible et gèné derrière un arrangement floral.

-On t'as pas donné la parole 'lisse, continua l'elfe qui avait prise la parole au départ. "C'est pas parce qu'on parle de toi que tu dois t'en mêler, c'est très impoli d'écouter les conversation des autres. Surtout quand se sont des Dames."

-Seigneur Geollyn! Mère!!! fit Kanael en entrant.
Ayant l'intuition qu'ils ne voulaient pas être surpris ensemble, il referma la porte derrière lui.
Je vous cherchais, Seigneur, pour m'enquérir de votre santé, mais je ne m'attendais certes pas à trouver ma mère à votre chevet.

Amanis transperça du regard la femme portant une coiffe et lui adressa la parole avec un ton peu agréable.

Je ne sais pas pourquoi vous vous en prenez à cette dame. Mais je conseille de nous laisser. J'ai besoin de lui parler en privée donc je vous prie de partir de ce pas et de vaguer à vos occupations à un autre endroit.

Amanis tourna le dos aux trois dames et se dirigea vers Halissila.

(A Kanael)

- Mon fils.. que fais-tu ici? Je suis venu porter mes bons souhaits à notre Seigneur, pour sa guérison, et il m'a fait venir ici. Tu n'es pas avec ta soeur?

- Laisse, dit le Seigneur Geollyn, laisse le faire ce pourquoi il est ici Tywien. Et retrouve le pendentif... et sert-en.

(A Amanis)

-Ah! l'indigne, tu ne devrais pas te montrer aussi sur de toi en cette enceinte, Amanis... Arabiraheal! La honte et le déshonneur ne sont pas que des rumeurs sur ta famille. Bon, venez les filles, l'air est infect ici.

Et les trois elfs quittèrent le jardin.

-Merci, dit Halissila, mais vous ne devriez pas, elles ont raison.

-Euh, Amanis avait un service à rendre à son maitre Driarrar. Parlant du pendentif, j'ai des nouvelles. Nous sommes allés ce matin, moi et Amanis, chercher le pendentif que nous avions enterré dans la forêt. Eniavil nous avait suivi et il nous a demander de lui remettre le pendentif pour qu'il puisse l'étudier au loin, en espérant que la malédiction qui semble s'être abattu sur Glithrambor se lève. Quand tout à coup trois géants à la peau couleur de pierre sont sorti des bois et nous ont attaqués. Je me suis positionné entre le prêtre et les créatures, mais un seul coup de leur immense massue a été suffisant pour me projeter sur un arbre et me rendre presque inconscient. Un des géants a pris Eniavil et lui a cassé les deux bras comme des brindilles et un autre a sauvagement attaqué Amanis, qui avait réussi à lui transpercer le bras d'une flèche, et elle est tombée, inconsciente. J'étais déjà sur Thriondel, à me sauver de ce combat perdu d'avance, mais je devais aider Amanis, alors je suis revenu sur mes pas et j'ai entendu les géants parler de leur mère, une genre de matronne guérisseuse, et d'une guerre de clans pour prendre le contrôle de la forêt. Ils sont partis en laissant Amanis pour morte et en emmenant Eniavil et le pendentif avec eux. J'ai ainsi pu secourir ma soeur et revenir au temple nous faire guérir par Sylanphia. Nous avons ensuite convenu de venir vous demander la permission de partir en reconnaissance pour trouver le campement des géants, mais dame Isithradë nous a fait comprendre que nous n'étions pas les bienvenus. Mais je voulais absolument savoir si vous alliez bien, eet me voilà.

- Dame Isithradë se soucis fort de mon état, c'est pourquoi elle ne veut pas que personne ne me dérange. **tousse violement** N'y voyez pas d'atteinte personnel. Kanael, la carte que tu es venu chercher... on me l'a dérobé.

-Comment sav...? Mais ... Dérobée vous dites? Comment est-ce possible? Dame Isithradë doit être très déçue, elle semblait tellement s'y intéresser.

Elle ont raison sur quoi exactement. J'aurias dû les laisser vous traiter comme il l'on fait? Je trouve ça injuste et impolis de leurs pars de vous faire subir cela.

Mais laisson ça de coté pour l'instant, je suis venu sous l'ordre de Elvaldur Tadrierion. il m'a demandé de vous donner ceci. Amanis lui donna l'anneau que lui avait confié Elvaldur.

(A Kanael)

- Oui dérobé. Isithradë soupsonne Eniavil, et par Meldaraso, il en a toute les raisons. Va chercher Maitre Tadrierion, et ta soeur.


(A Amanis)

-Merci. Je ne sais plus qui a raison.. Qu'est-ce? Un e bague? Qu'est-ce qu'elle est belle. ** la contemple avidement ** Y a-t-il autre chose?

Non, rien d'autre. il m'a juste demandé de vous la donner.

Est-ce que vous avez un message pour lui?

-J'y vais de ce pas

Kanael sort de la pièce et revient sur ses pas pour trouver sa soeur et son maitre.